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Auto-entrepreneur,
micro-entreprise ou régime
réel : quel statut choisir
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D’un
point de vue financier, l’analyse
de plusieurs exemples chiffrés
permet de constater que c’est
le régime du réel
qui reste intéressant. |
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Qui est
concerné ? |
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- Le
régime de l’auto-entrepreneur
s’adresse à toute
personne physique domiciliée
en France, désireuse
d’exercer une activité
commerciale, artisanale ou libérale
(non réglementée).
Ce statut pourrait notamment
être recommandé
à toute personne qui
souhaite se lancer rapidement
dans la création d’entreprise,
qui voudrait améliorer
ses fins de mois ou encore tester
un projet d’activité
sans courir de risques,
- La
micro-entreprise et le régime
réel concernent les professions
artisanales, commerciales ou
libérales.
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Quels
sont les seuils à respecter
? |
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- Pour
bénéficier
du dispositif de l’auto-entrepreneur
ou de la micro-entreprise,
le chiffre d’affaire
annuel ne doit pas dépasser
32 100 € pour une
activité de prestations
de services, et 80 300
€ pour une activité
commerciale (achat/revente
de marchandises) et fourniture
de logement,
- Au-delà
de ces seuils, vous dépendez
de plein droit du régime
réel.
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Pour
bénéficier
du dispositif
de l’auto-entrepreneur,
le chiffre
d’affaire
annuel ne
doit pas
dépasser
32 100 €
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Où
s’inscrire ? |
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- L’auto-entrepreneur
peut faire sa déclaration
auprès du Centre de Formalité
des Entreprises (CFE) en ligne.
De plus, il peut-être
dispensé, sous condition,
d’immatriculation au Registre
du Commerce et des Sociétés
(RCS) ou au Répertoire
des Métiers (RM) et à
l’URSSAF.
Autre avantage : une exonération
de CET sous certaines conditions.
-
Pour bénéficier
du régime de la micro-entreprise
et du régime réel,
l’inscription au CFE est
obligatoire et ne peut être
effectuée en ligne.
De plus, elle aboutit à
une immatriculation au RCS ou
au RM, et à l’URSSAF
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Quelles
sont les obligations comptables
et fiscales à respecter ?
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- Le
régime de l’auto-entrepreneur
est peu contraignant en matière
de tenue comptable. L’activité
est pas soumise à TVA,
il n’y a pas d’immobilisation,
de stock, ni d’amortissement
à constater. Les obligations
se limitent à tenir à
jour un livre des recettes et
un registre des achats, à
établir des factures
en bonne et due forme, à
conserver tous les justificatifs
liés à l’activité.
Il en va de même si vous
optez pour la micro-entreprise.
Pour éviter les mauvaises
surprises, il est toutefois
judicieux de surveiller quotidiennement
l’état de sa trésorerie
pour avoir une visibilité
des performances et vérifier
la viabilité de l’entreprise.
- Pour
les personnes dépendant
du régime « simplifié
» ou « réel
», elles devront tenir
une comptabilité, déposer
une liasse fiscale et des déclarations
de TVA, établir un compte
de résultat et un bilan.
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Fiscalement
comment sont imposés les
revenus ? |
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- L’auto-entrepreneur
a la possibilité de choisir
le versement libératoire
de son impôt sur le revenu
au moment de sa déclaration
d’activité.
Une condition : le revenu global
de référence du
foyer fiscal doit être
inférieur à 25
926 € (en 2008 pour une
inscription en 2010). A défaut,
il dépend du régime
micro classique.
- L’impôt
est calculé sur le chiffre
d’affaires encaissé
au taux de :
• 1 % pour les activités
de ventes et les prestations
d’hébergement,
• 1,7 % pour les prestataires
de services qui relèvent
des bénéfices
industriels et commerciaux,
• 2,2 % pour les professionnels
libéraux (dit BNC),
• Avec le régime
de la micro-entreprise, l’impôt
sur le revenu est calculé
sur le chiffre d’affaires
après un abattement «
forfaitaire » pour frais
de :
• 71 % pour une activité
de ventes,
• 50 % pour les prestations
de services,
• 34 % pour les BNC,
- Pour
les personnes soumises au régime
réel, l’impôt
sur le revenu se calcule sur
le bénéfice déterminé.
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A combien
s’élèvent les
charges sociales ? |
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- Pour
l’auto-entrepreneur, le
paiement forfaitaire et libératoire
des charges sociales est obligatoire.
- Les
taux appliqués sont :
• 12 % du chiffre d’affaires
pour les activités de
ventes et les prestations d’hébergement,
• 21,3 % pour les prestations
de services qui relèvent
des BIC, ainsi que les professions
libérales qui dépendent
du RSI,
• 18,3 % pour les BNC
qui relèvent de la CIPAV.
- Dans
le cadre de la micro-entreprise,
la base à retenir correspond
au chiffre d’affaires
après les abattements
de 71 %, 50 % et 34 % évoqués
précédemment et
selon l’activité
exercée.
- Les
taux de charges sociales sont
les mêmes que pour les
personnes dépendant d’un
régime réel, à
savoir :
• 5,4 % pour les allocations
familiales
• 8 % au titre de la CSG/CRDS
• 6,5 % pour la maladie
• Entre 16,65 % et 30
% pour la retraite et l’invalidité
décès
Avec des ajustements à
prévoir si vous exercez
déjà une activité
salariée ou si vous êtes
retraités.
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Article
rédigé par :
Sandrine DURR
Expert-comptable
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nous mettons à votre
disposition pour vous aider
dans vos choix |
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