1.
Remplacement d’un salarié
absent :
- Si un salarié
est absent temporairement ou si
son contrat est suspendu ;
- Si un salarié est passé
provisoirement à un temps
partiel ;
- Si un salarié a quitté
définitivement l'entreprise,
en attendant que son poste soit
supprimé ;
- Si un nouveau salarié
a déjà été
recruté en CDI pour le
remplacer, mais n'est pas encore
disponible.
2. Remplacement d'un
non salarié :
un CDD peut être conclu
pour remplacer un chef d'entreprise,
une personne exerçant une
activité libérale
ou un chef d'exploitation agricole.
Le conjoint absent peut également
être remplacé s’il
participe activement à
l'activité.
3. Accroissement temporaire
de l’activité de
l’entreprise :
il faut pouvoir justifier de cet
accroissement temporaire d’activité
et il doit correspondre à
la réalité.
4. Travaux saisonniers
:
le recours au CDD est possible
s’il s’agit de travaux
qui sont normalement appelés
à se répéter
chaque année dans une entreprise
à date à peu près
fixe, en fonction du rythme des
saisons ou des modes de vie collectifs.
5. CDD dit «
d’usage » :
pour certains emplois, par nature
temporaire, il est d’usage
constant de ne pas embaucher sous
CDI (article D. 1242-1 du Code
du travail). Exemple : dans le
secteur de la restauration ou
du tourisme.
6. Contrats de travail
spécifiques :
le recours au CDD est également
possible dans le cadre de contrats
spécifiques tels que le
contrat unique d'insertion (CUI),
l'emploi d'avenir, le CDD d'insertion
(CDDI), les contrats de professionnalisation
et d'apprentissage, le CDD à
objet défini (ou CDD de
mission), le CDD « senior
» et le contrat de vendanges.
7. Pour faire face
à des travaux urgents
dont l’exécution
immédiate est nécessaire
pour prévenir des accidents
imminents, organiser des mesures
de sauvetage ou réparer
les insuffisances du matériel,
des installations ou des bâtiments
de l’entreprise présentant
un danger pour les personnes.
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